CONNAIS-TU LE RÉCIT DE MON AGONIE ?
MON ENFANT, POUR TOI J'AI PORTÉ LA CROIX, ELLE ÉTAIT LOURDE.

J’ai avancé à tâtons, guidé par le fouet, Je voyais mon chemin à 
travers mon sang qui me brulait les yeux. Des femmes agonisant
de compassion ont lavé et essuyé mon visage tuméfié. 
Je les entendais pleurer et se lamenter. Mes filles "soyez bénies", 
leurs ai-je dit, "Mon sang lavera tous les péchés de l'humanité, 
le temps de votre salut est arrivé ". J’ai été rapidement cloué sur 
ma croix, mon corps brisé et étiré, et mes pieds transpercés. 
Mon enfant, ô mon enfant, quelle souffrance ! Quelle agonie ! 
Quelle torture ! Abandonné de tous, et renié par Pierre sur lequel
Je fonderais mon église, renié par mes amis, livré tout seul, à mes
ennemis, J’ai pleuré, car mon âme était remplie de douleur.
De la croix, J’ai contemplé la foule, Je voyais à peine de mes yeux
tuméfiés, J’ai regardé le monde. Je n'ai vu aucun ami. Aucun n'était
là pour me consoler." Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu 
abandonné ? " Abandonné par tous ceux qui m'aimaient, mon regard 
s'est posé sur Ma Mère. Je l'ai regardée, et nos cœurs se sont parlé : 
" Je te donne mes enfants Bien-aimés, ils sont également tes enfants.
Tu seras leur mère ". Tout s'accomplissait ; le Salut était proche. 
J’ai vu les cieux s'ouvrir et chaque Ange se tenait debout. Tous 
étaient là, silencieux. " PÈRE, ENTRE TES MAINS, JE REMETS 
MON ESPRIT ; MAINTENANT, JE SUIS AVEC TOI ". 
MOI JÉSUS-CHRIST, Je t'ai dicté le récit de mon agonie pour 
que tu saches que pour toi j’ai déjà tout payé. Ce que tu endures 
aujourd’hui, n’est qu’un passage qui te conduira ton élévation. 
Alors prends courage, Je suis avec toi ; la fin de ta souffrance 
est proche. Porte ma croix, mon enfant ! Porte-la pour Moi ! 
Je te montrerai le chemin, Je t’aiderai à le parcourir. Car Je t'aime...