• NOËL ET LA FAMILLE MUSULMANE: EST-CE COMPATIBLE?

    NOËL ET LA FAMILLE MUSULMANE: EST-CE COMPATIBLE?

     


    Noël, et la famille musulmane : est-ce compatible ?
    Publié le 24/12/2013 à 18:46 par leylaloukoum.centerblog.net  
      Est-ce que la famille musulmane peut participer aux fêtes telles que Noël, le jour de l'an et d'autres évènements liés aux différentes festivités religieuses païennes. Cette question revient chaque année.
     
    Chère communauté, belle communauté ! Louanges à Allah Le Très Haut ! Nous sommes de plus en plus nombreux à reconnaître nos ignorances passées, nos anciens éloignements des lois d’Allah (Le Très-Haut), que Le Miséricordieux nous pardonne et nous ne doutons pas de Son pardon.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à faire au mieux de notre petite personne ce qui plaît à Allah et chaque jour qui nous est offert par Dieu l’Unique est ainsi l’occasion de découvrir Sa Sagesse infinie par la connaissance de notre si belle religion.

    Selon Mou’wiya (qu’Allah soit satisfait de lui), Notre Messager Mohammed (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Quand Allah veut du bien à quelqu’un, Il le rend versé dans les sciences de la religion. » (Boukhari - Mouslim)

    Une science qui éclaire la volonté de mieux appliquer les devoirs qu’Allah nous a transmis par voie de son Prophète (paix et bénédiction sur lui) pour le plus grand soulagement de l’humanité. Ce souci de notre avenir et ce besoin de justice se renforce par nos expériences et notre foi. C’est ainsi que la lecture, les prédications, les conseils de notre entourage nous touchent afin de donner le meilleur de nous même, envers et contre tout. Qu’Allah en Soit Loué.

    C’est aussi pourquoi cette chronique, une répétition qui suit à la trace celle de cette période de l’année, Nöel et jour de l’an, va sans doute prêcher beaucoup de convaincus pour ceux qui vont s’y attarder deux minutes tandis que nous anticipons déjà les nombreux « clics clics » qui passeront prêt de celle-ci, tel le son des talons pressés des passants louchant sur les vitrines bariolées des galeries farfouillettes : « Nouwel ?! Mais on le sait que c’est la fête a kouka koula, du commerce ! La yajouz brother ! » Et nous en sommes bien heureux. Eh oui !

    Mais, « Rappelle, car le rappel profite aux croyants » et nous en profitons. En effet, frères et soeurs de tout bord allons donc dans le court et vif rappel du sujet : Noël est une fête interdite en islam. Interdite c’est « haram (illicite) » et non « la yajouz », pas permis*.

    Pourquoi les fêtes de Noël et le jour de l’an ne sont pas permis ?

    Par simple addition des sources suivantes :

    « Noël est une fête chrétienne commémorant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, et célébrée le 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien. À l’origine, il existait à cette date des festivités païennes marquant le solstice d’hiver, symbole de la renaissance du soleil » _ Encyclopédie Wikipedia

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    le hadith du Prophète (paix et bénédiction sur lui) : « Celui qui imite (“tashabbaha”) un groupe de gens est des leurs » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4031)

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    le verset d’Allah (Le Très-Haut) : « ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! » (Coran – Sourate Al Maida - verset 2).

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    les paroles de Sheikh Al-Islam Ibn Taymiya (qu’Allah lui fasse miséricorde) : « imiter les non musulmans pour certaines de leurs fêtes implique que l’on agrée leurs fausses croyances et pratiques et leur donne l’espoir qu’ils peuvent avoir l’occasion d’humilier et d’égarer le faible. » [Livre source : Iqtida Al-Sirat Al-Mustaqim Mukhalifat Ashab Al-Jahim].

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    Le résultat de cette arithmétique est assez éloquent. L’association à Allah (Le Très-Haut), premier péché majeur et le mensonge concernant notre Prophète Aissa (Jésus, que la paix soit sur lui) est l’essence de cette fête qui se suit par la célébration insensée d’un jour fixé arbitrairement par des rois, des reines et des as de pic de tout temps. Le jour de l’an, comme Noël, sont sans équivoque bien définis comme interdits par les sources coraniques et la sounnah authentique. Et cette définition devrait être le mot de la fin cette chronique.

    Seulement d’autres observations nous poussent à poursuivre sur le sujet. Bien que nous soyons tous d’accord, que nous ne fêtons pas, ou plus, Noël et que beaucoup n’ hurlent plus par la fenêtre du 6ème étage de leur vie en cité toutes leurs casseroles refoulées, ne montrent plus leur amygdales et leur porte monnaie par phobie de l’anti-norme, ne dénions pas que nous vivons tout de même dans un environnement au rythme calendaire imposé par cette état philopolitique mondial. En effet depuis que les pays arabes sont des obsédés pathologiques du pétrole, le jour de l’an et des miettes de noël se sont discrètement invités à la même table que les appels à la prière ponctuels de certains de pays dits « musulmans ». Qu'Allah nous pardonne.

    Choisir entre la culture et la croyance

    Ici nous luttons de mieux en mieux. Il n’en demeure pas moins que toute une population sort, travaille, a des enfants et se fait agresser par l’air ambiant qui siffle à nos âmes tout le contraire de ce que nous essayons de faire.

    C’est ce qui nous empêche, pour beaucoup, de ne pas ressentir l’horreur de cette abomination qu’est de déifier notre prophète Aïssa (paix sur lui) et l’associationnisme qui colle à la peau de toutes les saisons du calendrier gré-crois-rien.

    Cela devrait nous tuer le cœur, nous rendre tristes que des êtres ayant assez d’éducation pour s’affranchir de cette arnaque aient besoin de rester des victimes consentantes de cette industrie de la fête et de la consommation alors que seul l’index pointé vers Allah nous délivre de tout les maux. Quelque chose manque sans doute.

    Qui n’a pas des parents, des cousins, des sœurs, des amis encore inconsciemment encastrés dans un monde entre deux chaises, qui marchent avec la foi et avec cette m"chante couche de poussière sur le dos : « Ah bah ! Je vais profiter de cette fête de mécréants pour faire un tour sur les podiums Elysées ou du village de noël, acheter deux trois jouets pour mes boutchous ils l’ont bien mérités,  profiter des vacances au ski de mon boss pour me faire une sacrée Saint-Sylvestre entre la salat Maghreb et le Subh … ».

    C’est la ou réside le deuxième palier du combat, celui qui indique l’augmentation de notre foi. C’est ce que nous ressentons pour ces fêtes.

    Ressentons nous une peine immense ? Non ! Pourtant les gens du tawhid devraient ressentir un trou béant devant cette période, pas de la colère ou de la haine, ni de la fatalité, mais l’amour d’Allah, qui devrait nous bouleverser les tripes de regrets à la vue de ces barbus blanc et rouge parfumés au vin de table et celles de ces guirlandes frivoles, qui amusent nos frères et sœurs insouciants, une insouciance propre au brouillard diffusé par nos choix.

    Nous qui ne fêtons pas Noël, ni autre chose que le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a condamné, banalisons encore en notre for intérieur ce que nous devrions détester pour Allah, Il nous l’a permis. C’est une étape importante pour éviter de refaire la même chose au sein même de notre foi, de notre communauté.

    Oui qu'on se le dise, yeux dans les yeux, coeur dans les coeurs : beaucoup d’entre nous ont enduit ce rejet d’une belle couche vernie couleur guet apens géant : celle de l’ambition, de la peur du manque qui utilise la oumma, son besoin humain d'affirmer son identité et son rejet de ces fêtes et d’autres babioles non revendiquées par les compagnons (qu’Allah en soit satisfait). Un rejet qui s’entretient de façon si superficielle que nous restons dans la même logique, nous ne la remarquons même pas, au contraire nous en sommes fiers parfois, un beau cadeau à Sheytan le sans scrupules, qui prend tout son temps pour nous faire glisser vers son objectif en utilisant nos faiblesses : notre passion pour l’incohérence et notre absence de patience.

    Mais de quoi parlez vous ? Et bien qu'au travers de ces coutumes qu'utilisent les commerces de ce monde gluant, dans lesquelles nous ne nous reconnaissons pas, que nous assumons enfin combattre par obeissance en Dieu, nous déplaçons le système : nous avons créé les mêmes produits sous la marque "halal suspects", par manque de compréhension que l'ascétisme (azzuhd) est la colonne vertébrale de la personnalité du musulman, qui aujourd'hui ne tient miraculeusement que par un seul os, protégé par Allah (Le très Haut), Le Généreux, l'os qui nous pousse à abandonner l'interdit apparent. (haram moubayine)

    L'amour pour Allah et Son Verbe, notre connaissance et l'attachement pour la sounnah, notre souci de rencontrer Allah nous réveille parfois. L’idéal serait que toutes ces belles raisons que nous revendiquons par nos langues et nos prosternations soient notre air, notre eau, nos jambes, nos mains, nos yeux et la puissance de ce cœur qui bat avec l’aide d’Allah.

    Nous en sommes sûrs cet objectif n’a jamais disparu de la surface d'ici-bas, il est nourri par le respect et la reconnaissance des pieux pour tout nos prophètes (paix sur eux) qui ont tant soufferts et tant prié Allah pour toutes les générations qui ont suivi et suivent leurs messages.

    Lorsque nous pensons à eux, nous devrions nous déchirer de nos couches avec cette mission en tête, celle de protéger cet héritage de l’unicité divine plus précieux que nos enfants et nos biens, toute notre vie, transmettre à nos progénitures l’ascétisme et le fait qu’ils comptent pour nous et que nous comptons aussi sur eux afin qu’ils acceptent avec honneur et humilité cette grande et fabuleuse mission du khilafa D’ALLAH sur terre, le tawhid pur et doux, la seule vérité qui colle à la fitra(1) de l’humanité.

    (1) témoignage originel des âmes des fils d'Adam de la Reconnaissance d'Un Créateur Unique lors de leur création.

    * La différence c‘est que le premier est dicté comme tel et ne souffre aucune condition si ce n’est la question de vie ou de mort, pas permis sont des attitudes ou des choses qui n’ont pas été clairement mentionnées comme haram dans le coran et la sounnah et qui doivent réunir des conditions qui valident cette non permission.

    Article écrit par la Rédactrice chroniqueuse pour Mooslym.com, Fayza Belmir est également Psychothérapeute et Conseillère Psycho-Sociale. 
     
    Ses écrits se basent essentiellement sur le dogme islamique et son expérience sur le terrain au sein de la communauté.

    http://www.mooslym.com/famille-musulmane/noel-le-jour-de-lan-et-la-famille-musulmane-est-ce-compatible.html

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